By Riley Klassen-Molyneaux, étudiant à la Faculté de droit de l’Université McGill, assistant de référence à la Bibliothèque Gelber.
On June 4th, 2021, the Canadian Copyright Act will be turning 100. While the modern Copyright Act can be traced back to the British Statute of Anne (1709), it wasn’t until 1921 that Canada created its own statute, the statute that we are celebrating this year.
La Loi sur le droit d’auteur canadien est intéressante parce que, même si elle est de compétence fédérale sous l’article 91(23) de la Loi constitutionnelle de 1867 — et en principe une loi anglaise — elle s’inspire à la fois des traditions britanniques et continentales. Elle est une loi proprement transsystémique.
D’une part, la Loi Loi sur le droit d’auteur s’inspire de la tradition anglaise — austère et utilitariste — pour accorder à l’auteure des droits économiques, les droits classiques qui récompensent son talent et son jugement (CCH c. Barreau du Haut-Canada). D’autre part, la Loi s’inspire du droit continental pour lui accorder des droits moraux. Ces droits sont de nature extrapatrimoniale et permettent à l’auteure de contrôler comment on emploie son œuvre (Snow v. The Eaton Centre Ltd).
The Copyright Act is designed to protect and inspire creativity. And it protects creativity in its most organic form without any kind of formality or registration requirement. But the creativity of artists and performers is precisely what challenges the Act’s definition of a work, constantly pushing the boundaries of what copyright protects, of what amounts to a product of skill and judgment.
Here’s to hoping that the Copyright Act can keep up with artists and performers for another 100 years!